Moraliste joyeux.
Le flatteur dit des compliments qu’il ne pense pas : pour bannir la flatterie, dire du bien des gens dans leur dos, et du mal de leurs vices en face (ces gens nous surprennent en train d’exercer notre esprit critique).
Le moraliste joyeux ne flatte pas : il cherche à définir les qualités des gens, cherchant par ce naïf travail à mieux penser, et tant mieux si le monde s’en améliore. Rendre hommage sans en faire un fromage.
Aplomb.
Ma grand-mère belge disait ce qu’elle pensait avec aplomb.
Il y avait « de plus en plus de gros » ; aller au restaurant était dit comme une insulte faite à soi-même ; quand on l’y menait quand même et que l’entrée était ratée elle disait au serveur : « Le bouillon était un fade » ; « Vous avez refait la salle à manger ? C’est pas beau. »
L’aplomb est le mot des bâtisseurs quand leur édifice tient à la verticale. Certaines personnes ont la parole qui tient droit, gardant la ligne exacte de leur pensée.
Dire ce qu’on pense dans un beau langage est le plus sûr moyen d’échapper à la névrose.
C’est le respect aussi de la personne à qui l’on parle : ne pas donner de fausse monnaie.
Plus le mot est prononcé entièrement, plus il est éprouvé.
D’où les abréviations et les mots d’anglais qui étouffent les pensées désagréables.
Une parole talentueuse vaut mieux qu’une pensée tiède écrite.
Fantôme :
acte de penser, de parler et d’agir en croyant être à moitié quelqu’un d’autre ; expérience de présence imminente, comme il y en a de la mort ; sensation décrite par Emily Dickinson dans son poème : “One need not be a chamber – to be haunted.”
Si être hanté par Gandhi ou Molière est difficile, l’être de sa grand-mère en ses vertus est possible à l’intonation près, et avec un peu de chance votre grand-mère a croisé Gandhi : l’ectoplasmie existe donc vraiment ; elle rend la vie plus passionnante, si l’on y reste soi-même malgré tout.
Belzébuth Belles et bonnes.
Nous nous éduquons à la vertu par les modèles et les contre-exemples, comme pour s’éduquer à la beauté on regarde la nature et les tableaux. Esquissons donc les personnes belles et bonnes.
Elles semblent de cire en dehors et de marbre en dedans : elles peuvent prendre devant les autres de multiples formes, mais elles sont restées l’être que l’expérience, la culture et les souffrances ont fixé dans leur vingt ans.
Leur joie de vivre va entre les autres qu’elles comprennent et découvrent comme autant de personnages d’un roman, et elles-mêmes, qui ont pris racine depuis longtemps, et savent ce qu’elles préfèrent.
« Que tu seras heureux, si tu surmontes tes malheurs et si tu ne les oublies jamais ! », ces paroles du Mentor de Fénelon sont la devise des belles et bonnes.
Elles savent juger une chose importune ou irrésistible, alors que beaucoup de personnes trouvent toutes choses égales ; mais sans hyperbole, restant sensibles sans sensiblerie.
Elles lèvent des lièvres dans toute conversation, mais comme le lièvre excellent de Dürer dans la peinture : avec ironie, nonchalance et suggestion, jamais la moindre vulgarité ; quand elles entendent une sottise elles peuvent se contenter de demander : « Est-ce vous qui avez eu l’idée ? ».
Leurs pensées les plus banales sont formulées comme des poèmes-minute, et leurs gestes même se remarquent, de la façon de mettre un couvert à table jusqu’à une promenade sur le Mont Ventoux, parce que la vie est toujours un don inespéré aux bonnes et belles. Une solitude cultivée leur a donné l’œil du spectateur et de l’acteur à la fois, le regard du personnage et celui de l’artiste, du vivant doublé de celui qui en est conscient et reconnaissant.
Les belles et bonnes sont des nageuses qui m’invitent à me jeter à l’eau, car c’est un don de nager même quand l’eau est froide, et il est bon de saisir la vie quand elle est assez clémente pour offrir la mer, à moi qui reste peureux sur le rivage, alors que les nageuses sont déjà loin dans l’eau, elle qui savent se déprendre et se reprendre, et que le bonheur s’atteint au prix de vertiges momentanés.
Sont en revanche mortes dès leur vivant les personnes qui se sentent achevées et se fixent leur prix. Elles refusent la métamorphose qui leur coûterait un peu – randonner, chanter ou apprendre une langue – n’osant rien de peur de perdre le peu qu’elles ont, restant à barboter les pieds dans l’eau, rentières de l’existence comme s’il y en avait pour toujours ; comme les cochons babiroussa, elles laissent leurs défenses pousser jusqu’à les aveugler et les tuer, au lieu de se casser les dents sur de nouveaux événements qui feraient de leur personnalité un événement.
L’art pour vivre.
Lire La Bruyère et regarder le Titien ne sert pas seulement à collectionner les éditions ni courir aux expositions, mais à goûter une discussion avec un pépiniériste ou un informaticien que l’on voudrait décrire ou peindre.
L’art rend la vie heureuse s’il ne s’en sépare : arpenter les musées pour que des instants deviennent des tableaux, lire des romans pour que les personnes deviennent des personnages, s’assimiler des penseurs pour que les discussions deviennent des dialogues philosophiques.
Les grandes œuvres d’art sont des accélératrices de nos pensées : il y en a qui font passer le temps, d’autres qui en font perdre, et la grande œuvre d’art en fait gagner, par la sensibilité plus vive et la compréhension plus rapide qu’elle donne du monde.
Gymnase de la sensibilité.
Les actes les plus futiles deviennent heureux s’ils deviennent aussi des rites poétiques, où l’on retrouve la vie entière en métaphore.
Les douleurs physiques bénignes sont des bénédictions qu’il faut porter comme un habit nécessaire, parce qu’elles nous rappellent à l’urgence de la vie sans nous paralyser.
Le ski use de la neige comme de la vie sur laquelle on s’éprouve : affronter une piste pleine de bosses et chuter ensuite sur une piste toute plate, c’est par exemple être le triomphateur prétentieux qui s’est perdu dans une broutille.
Le jardinier vit une renaissance quand il met des semis de fleurs dans la terre que des sangliers ont retournée.
La vaisselle peut rappeler le chemin à suivre, si lutter contre une tache de saleté rappelle qu’il faut lutter contre un mauvais destin ; on s’y lave l’âme et s’y cendrillonne.
Un café soluble dégueulasse rappelle qu’il faut savoir vivre dans la simplicité et le dépouillement.
Le militaire a fait son lit avant de gagner une bataille.
Rêvasser seul toute une soirée peut être une hygiène pour faire des phrases plus courtes et incisives en présence des autres.
Roter peut être un rituel pour rester calme.
De l’être humain tout se cultive et il n’y a pas de terre ingrate.
Les dons de soi qu’on croit faire en pure perte, comme les chagrins d’amour, font un devoir de reprendre forme nouvelle, et, si l’on en a l’habitude, font passer des déceptions un gymnase où l’on se muscle la sensibilité.
Portraiturer sans médire.
Se rappeler que tout le mal que l’on a liberté de dire sur toi est bon si la critique en est juste, et que le critique s’en améliore par tes défauts.
Les hommes aiment à réfléchir sur les autres et à s’en amuser ; quoi de plus plaisant qu’une vérité bien dite ou un portrait ressemblant ?
L’essentiel n’est pas de juger moins, ce qui est aussi dur que de manquer d’une jambe, mais que ton jugement soit un organisme aussi vivant que la personne dont tu parles, et aussi infini que la nature humaine, dont cette personne enrichit la définition.
Posséder par l’esprit.
Tout ce qui se ressent en nous de la possession matérielle est accueilli avec des mines extatiques, et invinciblement pourri et vicié dans l’esprit d’autrui; tout ce qui se ressent en nous de la possession spirituelle est accueilli avec des moues, et invinciblement croissant et meilleur dans l’esprit d’autrui.
En une soirée, j’ai vu un châtelain vanter son château comme une grosse voiture, et une Espagnole raconter qu’elle avait visité Florence en s’y croyant au temps de Savonarole et des Médicis. L’un était si misérable qu’il pensait attirer les cœurs avec ses pierres, l’autre si riche qu’elle avait possédé toute une ville en esprit.
Reconsacrer.
La vie morale est pleine de mots nobles à consacrer, comme le mot consacrer lui-même, qui est de donner un caractère sacré à quelque chose : non pas consacrer son après-midi à jouer au Monopoly pour se divertir, mais plutôt rentrer dans une belle église et y sentir que l’esprit humain est sacré.
De même la race des blancs, des noirs, des jaunes, n’a rien qui vaille pour la race mieux consacrée des seigneurs, des gentleman et des chevaliers.
Une fille est bonne d’être une vaillante professeure en banlieue qui éduquent les élèves sur leurs manières, et non d’être bonne par son corps sans autre mérite.
Dialoguer pour être plusieurs et meilleurs.
Les bonnes conversations élèvent la solitude, les moyennes s’y prolongent dans le rêve d’avoir séduit davantage, et les mauvaises ne sont entamées que pour mettre fin à cette solitude à laquelle nous revenons plus crûment après elles.
Les bonnes conversations élèvent aussi les deux qui conversent, tandis que les moyennes n’en élèvent qu’un au prix de l’autre, et que les mauvaises font sentir à tous deux leur hypocrisie ou leur misère.
La conversation des personnes cultivées et bonnes vivantes persuade que le plus haut degré de civilisation fusionne la vie et la littérature : un groupe de mots est toujours une surprise, et une anecdote un brouillon de roman psychologique.
Une journée à hauteur de fantasmes.
Les plates-formes numériques de films, les séries, les émissions de radio, sont des autoroutes de divertissement et de parole, quand le silence et la pensée nous ferait peut-être dialoguer avec nous-même mieux qu’une émission.
Les musiques populaires (surtout électroniques) donnent des autoroutes aux fantasmes : ne pas oublier d’en sortir, par une journée à bon souvenir, pour être un peu à la hauteur des fantasmes ornés par la musique.
Virée à la boulangerie.
Il y a les fétichistes de l’esprit et les fétichistes des sens, tandis que les grands esprits jouissent d’amalgamer l’esprit et les sens au prix d’une longue éducation.
Le fétichiste spirituel ne pense qu’à décortiquer les opérettes d’Offenbach, le fétichiste sensuel ne pense qu’à faire une virée à la boulangerie, et le haut esprit transforme une virée à la boulangerie en opérette.
Déclamorphose.
Amour ou pensée audacieuse, il faut se déclarer, ne serait-ce que pour qu’après la franchise nous devenions quelqu’un d’autre, celui qui vit l’amour ou a dit ce qu’il pense, celui qui est éconduit ou qui reste incompris.
La déclaration est métamorphose : c’est l’avalanche préventive, qu’on fait exploser à escient, pour en éviter de pires et d’imprévues, afin de glisser ensuite sur des pistes fraîchement tracées dans la vie.
Le sel de la plume.
N’en déplaise à ceux qui dédaignent Jésus-Christ, la grande littérature continue librement ses paroles. Quand La Fontaine dit : “Aide-toi, le Ciel t’aidera.” il dit autrement : “cherchez, et vous trouverez”, et lorsque Chamfort dit : “Jouis et fais jouir, sans faire de mal aux autres ni à toi-même”, il dit autrement : “Ayez du sel en vous-mêmes et soyez en paix les uns avec les autres”.
Incarner
est toujours mieux que dénoncer ou déplorer. Les idées persuadent par la vie qu’elles insufflent, et une personne persuade mieux qu’une idée, si cette personne est valeureuse et joyeuse.
Cénacles.
Par définition, Jésus-Christ n’a célébré aucune messe, mais il a célébré le repas de la Cène, qui a donné la messe. Quiconque réunit donc des gens à une table fait un acte dans ce sillage, et chaque repas peut se vivre un peu comme une messe.
Prier avec raison, écrire pour parler.
Essaie de prier pour être un meilleur vivant, et non pour le salut hypothétique de l’âme, qui peut rendre présomptueux.
De la même façon, écrire est meilleur quand c’est pour apprendre à parler aux autres, que pour une postérité de rêveur nous faisant spéculer au-delà de la mort.
Polygenré.
Les néo-puritains veulent un monde “dégenré”, où les pôles masculins et féminins auraient disparu car ils seraient des préjugés. Il est plus beau de souhaiter un monde poly-genré : un monde où le même homme débroussaille un jardin et repasse ses chemises, où la même femme se maquille et fait de la boxe anglaise.
Joies chirurgicales.
Toute jouissance se vit mieux d’être attendue, retardée, et méritée, comme un vin italien acquiert une teneur plus spirituelle d’être dégusté après avoir parcouru une abbaye le ventre vide. Plus le jeûne de l’âme est long et mieux elle brûle, plus les manques et les soifs ont accablé celle-ci et plus elle éprouve de joies chirurgicales.
Religion de la beauté.
Les châteaux de la Loire et les palais italiens bâtissent des beautés dans l’esprit, dont les jardins ou les eaux agrandissent notre amour, une amitié, ou la solitude, que les cathédrales gothiques et baroques approfondissent de leurs murs spirituels : la représentations des bienfaits hors-normes. La France et l’Italie en forgent une religion naturelle, dont on boit les eaux-de-vie après en avoir arpenté les temples.
Appartenir.
Triste temps où l’ingratitude a été rendue citoyenne : l’ingrat citoyen est celui qui refuse d’appartenir à un ensemble, l’ensemble civilisé plutôt que le sauvage, homme ou femme, compatriote ou étranger. Les humains les plus libres de l’Histoire ont plutôt usé de leurs appartenances, les approfondissant toutes pour n’appartenir tout à fait à personne.
Philosophie et romans.
La philosophie distingue ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas ; les romans montrent comment les choses qu’on croyait dépendre de nous sont impossibles (Fabrice del Dongo ne sera pas un héros à Waterloo) et comment d’autres, qu’on croyait n’en pas dépendre, sont en fait réalisables (Mathilde de la Mole aime son domestique Julien Sorel).
Homo facilis.
Le Moi social ne devrait exister que pour dire Bonjour, Au revoir et S’il vous plaît. On rencontre aussi des personnes qui ne disent aucune de ces trois formules et sont pourtant obsédées par leur réputation.
Les personnes aimables se disent souvent disponibles alors qu’elles sont demandées, et les avaricieuses passent tout leur ennui à se dire indisponibles de mille manières.
Antitotalitarisme conséquent.
Les totalitarismes veulent créer un Homme nouveau, qu’il soit nazi ou communiste, djihadiste ou dégenré ; alors que l’homme de l’amour courtois le fait depuis des siècles en ne faisant violence qu’à soi : par les efforts qu’il fait pour mériter la princesse, il cherche à être nouveau à lui-même, un homme nouveau à sa conscience.
La courtoisie
est l’art de fondre l’amitié avant de la forger, et de porter la nécessité d’aimer dans les moindres instants et avec les gens qui l’inspirent parfois le moins. Elle n’est qu’un entraînement, mais c’est un entraînement à aimer. C’est le serveur de café disant une phrase saisissante de psychologie à son client. C’est l’amour infini sensible en un instant.
Encaisser.
Les vérités les plus dures à connaître sur soi-même font toujours plaisir à entendre, parce qu’elles parlent de nous et sont des vérités, plus encore lorsque la perfection du verbe, de la syntaxe et de la métaphore les attrapent.
Soyons reconnaissants aux critiques de l’ami choisi.
Sagesse du dandy.
Si tu es trop dans ce que tu fais, que tu as le nez dedans et que tu y restes entier émotionnellement, ton but s’éloignera tout comme ton bonheur. Même Jeanne d’Arc se reposait.
La dépression
c’est de ressasser le coût de la vie, de la vie par le menu : « ce dessert m’a ajouté de la vaisselle à faire », « ce garage de ma voiture me ferait risquer 57e d’amende », « c’est le dernier jour de soleil aujourd’hui » etc.
Euphorie pour tous.
L’euphorie est prisonnière de son sens restreint : on croit qu’elle est une extase, une passade due à une drogue ou un bon souvenir.
Il est mieux d’être euphorique au sens étymologique du mot : porter tout bien, et supporter aussi le bonheur, comme une chose facile.
Qui a vécu des moments heureux sait que le bonheur peut être aussi lourd et stressant à porter que le malheur : sois donc un philosophe euphorien, qui porte aisément sa joie contagieuse.
Trident.
La vie est un volcan de perceptions dont les religions et spiritualités font des glaciers, que les philosophies et sciences transforment en plateau, et dont les lettres font des prairies et des jardins.
Vanité du monde.
Nos charmes sont comme les planètes en rotation autour du soleil : c’est presque d’un mouvement inchangeable qu’ils se trouvent à la lumière ou dans l’obscurité.
Cercle vertueux.
La vérité est organique, et passe par les autres : un oncle a besoin d’aide au jardin, et j’ai besoin de m’occuper les mains pour ne pas me ronger les ongles.
Statolecte.
Certaines expressions sont faites pour taire, abréger, censurer, plutôt que pour dire, décrire et développer : “Rome, c’est sympa.”, “Florence, c’est joli.”
Ethos brésilien.
Avoir un ethos brésilien, c’est-à-dire quasi absent, comme les Brésiliens disent : “sens-toi à l’aise”; sans impudeur..
Recettes intérieures
Parler au cœur le plus possible, chercher à pratiquer la vertu sans se prendre au sérieux, et percevoir la vie aussi intensément qu’une œuvre d’art dont on serait partie prenante ; cristaux d’une vie joyeuse.
La plus haute forme de bonheur tient un peu d’une insatisfaction centrale et nourricière, et le plus ridicule malheur est de rester malheureux au sein de petites satisfactions multiples.
Dans une époque où tout est évalué par des récompenses matérielles ou sociales, l’honneur n’a plus de sens, car l’honneur est à lui-même sa propre récompense.
L’apéritif a une éthique : on sert les autres et soi-même.
L’éthique chrétienne est de regarder les autres déguster.
Le bonheur et la bêtise ont en commun la certitude de ne manquer de rien, et la souffrance et l’intelligence sont l’impression d’un manque.
Les religieux sévères disent qu’« on n’adore que Dieu », et pendant ce temps Dieu se fait plus sensible dans chaque création que vous adorez.
Les plus beaux moments – amoureux, amicaux, sociaux – sont pleins de moments manqués et fantasmés, que ceux-là corrigent.
Si tu visites une abbaye cistercienne avec autant d’excitation que tu visites un corps en chaleur, estime-toi heureux.
Les plus grands livres se consultent comme des amis et les meilleurs amis ont l’âme comme un livre ouvert.
Ceux qui n’aiment pas la solitude sont torrentiels à autrui, ceux qui l’aiment trop deviennent bourbeux.
L’amour entrecoupé d’absences studieuses est la seule dépendance qui ne soit jamais humiliante.
Certains esprits sont comme les claviers automatiques : ils mettent un mot pour un autre.
Les caractères se révèlent et s’apprécient les uns par rapport aux autres.
La bonne santé est le surmenage dû au trop de choses qui passionnent.